Sortir de la confusion des savoirs et des valeurs par la différenciation des domaines du symbolique et des textes ; Enjeux pour l’enseignement, l’éducation, et la formation

  • Du jeudi 19 mai 2016 au samedi 21 mai 2016
  • ESPE de l’Académie de Rouen, France

http://teamthesis.blogspot.ca/2016/01/colloque-international.html


Description

Colloque organisé par le groupe de recherche VIITTEF (Valeurs, Idées, Identités, Textes, Textualités, en Education et en Formation) du laboratoire CIVIIC et des laboratoires ERIAC, et DYSOLA de l’université de Rouen, en partenariat avec l’ESPE de l’Académie de Rouen, et l’UFR SHS.


Problématique et objectifs du colloque :


Que se passe-t-il quand les domaines sont confondus, quand le techno-économico-financier impose ses règles et ses valeurs à l’éthique, au politique, aux disciplines académiques ? Quelles conséquences quand le religieux impose ses catégories (blasphème, salut, jihad, etc.) aux pratiques artistiques, journalistiques, qu’il se confond avec le juridique, l’éthique, le politique ? Quelles dérives quand la spécificité du texte philosophique, de l’éthique, voire du politique est noyée dans une rationalité techno-scientifique ? Il est urgent d’affronter les difficultés présentées par cette
indifférenciation des domaines et des valeurs dans la culture et l’éducation.
Bien des débats sur la transmission à l’école et à l’université aujourd’hui tournent en rond faute de poser la question de la diversité et de la place, à la fois autonome et relative, des domaines symboliques et textuels de la culture. Ils oscillent entre attitudes utilitaristes qui effacent les connaissances aux dépens des compétences et nostalgiques ou conservatrices de hiérarchies instituées entre les disciplines académiques. Il est temps de questionner les composantes symboliques de la culture et de l’esprit dans leur différentiel épistémique et culturel, de repérer leur place respective et réciproque (confusion, hétérogénéité ou complémentarité), d’interroger leur importance pour l’éducation, l’enseignement et la formation. Les conditions de possibilités non seulement de l’enseignement mais de l’éducation et de la formation ne sont-elles pas la transmission et l’interprétation appropriative de domaines textuels, disciplinaires et symboliques, divers et différenciés qui peuvent se croiser selon certaines règles sans se confondre ni s’évacuer (arts, langues, sciences, philosophie, droit, politique, etc.). Parce qu’ils appartiennent au symbolique, ils permettent à la fois l’instruction et l’éducation (individuation, subjectivation, personnalisation, socialisation et humanisation), mais aussi la co-construction d’identités personnelles, épistémiques et professionnelles, spécifiques et relationnelles, dans et par les échanges langagiers, discursifs et textuels, ils sont porteurs d’un ensemble diversifié mais non relativiste de valeurs.
La réflexion s’engage à partir du constat de certaines formes d’indifférenciation, d’amalgame, voire d’effacement des savoirs portés par certaines disciplines derrière une sorte de langage monovalent, marchand et hyper-libéral, non vu comme tel. Cette diversité des domaines du symbolique, comme patrimoines structurants de l’humanité et de l’humanisation, semble menacée, dans la société et même dans les références et les pratiques éducatives actuelles (Instructions officielles, textes administratifs, manuels, ou encore scientifiques, etc.).
Devant cette tendance à l’évacuation de catégories du symbolique et des textes, cet écrasement des ordres de valeurs, la réflexion s’attache à repérer, déconstruire, cette indifférenciation, cette confusion. Elle veille à déceler les effets d’indistinction entre les domaines textuels de la culture, les « erreurs catégorielles » qui confondent les « jeux de langage » et les « formes de vie » (Wittgenstein, 1957). Elle questionne l’actuel modèle de « l’économie de la connaissance » et demande en quoi et comment celui-ci favorise l’amalgame. Un premier ouvrage a été produit sur ces problématiques, dans la collection Penser les valeurs en éducation et en formation aux PURH : Les valeurs éducatives au risque du néolibéralisme sous la direction de Michel Fabre & Christiane Gohier (2015) avec des contributions d’Alain Trouvé et Marie-Louise Martinez, et d’autres membres du CIVIIC.
La réflexion se propose, en lien avec le tournant textuel en philosophie et sciences du langage et de la communication, en sciences humaines et sociales, de questionner les notions et les entités que sont, au-delà des discours, les textualités et les domaines textuels, les systèmes symboliques, les ordres de la culture dans leurs conditions et leurs effets. Après les impasses du structuralisme et d’une compréhension très (trop ?) différenciatrice des systèmes symboliques, considérés dans une altérité incommunicationnelle ou segmentés, il semble que l’unité autour d’un « objet des sciences humaines (...) conforme au paradigme du texte » (Ricœur, 1986, 1990) que divers anthropologues, philosophes, sémanticiens, sociologues, appellent de leur vœu depuis longtemps, soit aujourd’hui un peu mieux repérable et réalisable. Il semble désormais possible, autour de la relecture de la philosophie des formes symboliques d’Ernst Cassirer (entre 1923 et 1945), et surtout de l’appui décisif d’une philosophie du texte initiée par Francis Jacques (2002, 2007, 2013), de faire la jonction avec l’anthropologie du symbolique (issue de Durkheim et Mauss et mise en lumière par Camille Tarot, 1999, 2008) et la sémiologie des textes (François Rastier).
La recherche VIITTEF a des objectifs scientifiques et spéculatifs fondamentaux, mais aussi de recherche appliquée, pédagogique et didactique, pour la formation des enseignants du supérieur et du second degré, des bibliothécaires et la conception informatique des moteurs de recherche.


Elle articule trois axes principaux :


Un 1er axe plus institutionnel et historique. Comment les politiques publiques qui ont affecté les institutions du second degré, particulièrement celles qui ont caractérisé l’enseignement supérieur ces dernières années, ont elles transformé les pratiques, les relations et les identités des enseignants, des chercheurs, des élèves et des étudiants, autour des mutations imposées par l’économie et la dite « société de la connaissance » ?


Un 2ème axe plus épistémologique, théorique et méthodologique consacré à rendre perceptible et accessible l'importance d'un paradigme du texte et de la textualité, au carrefour de l’anthropologie du symbolique, de la philosophie du langage et de la culture, de la sémantique. Par leurs rapprochements depuis la moitié du XXème siècle, divers travaux contribuent aujourd’hui à unifier une conception de la connaissance et même « de l’action sensée comme texte » (Ricœur, 1986. Du texte à l’action. Seuil. p. 9). L’approche textuelle de la culture comme un ensemble de « domaines et catégories symboliques » (Durkheim et Mauss), de « systèmes symboliques » (Cassirer), de « jeux de langage » (Wittgenstein) ou « textes et textualités » (Jacques). Il parait désormais possible sur le plan méthodologique d’observer la co-construction interlocutive et textuelle des savoirs, des valeurs et des identités personnelles, épistémiques, sociales, professionnelles, selon les situations, les genres et les domaines textuels et symboliques.


Enfin, un 3ème axe est plus tourné vers les praxis qui favorisent l’émergence des sujets, à travers les dimensions praxéologiques et pédagogiques. Sont observées les pratiques didactiques de la transmission des savoirs dans leurs aspects disciplinaires et transversaux. Dans une approche pluridisciplinaire (anthropologique, épistémologique et didactique), la recherche vise l’étude des écrits officiels des préconisations internationales et nationales, leurs effets sur les textes des savoirs et leurs répercussions sur les textes mis à disposition en situation scolaire. A terme, les travaux déboucheront sur des préconisations praxéologiques et didactiques.
Ce premier colloque en mai 2016 a pour objectif principal la rencontre entre l’équipe de recherche organisatrice et les participants pour tendre vers la constitution d’une équipe de recherche nationale et internationale. Les trois grandes directions de la recherche donneront lieu à 4 ateliers simultanés, axe 1 (atelier 1), axe 2 (atelier 2 et 3), axe 3 (atelier 4).


L’appel à communication suscitera des propositions qui s’orienteront vers l’un des quatre axes suivants :


Atelier 1 : Quelles incidences du déploiement d’une économie de la connaissance sur les pratiques, les valeurs et les identités professionnelles des enseignants chercheurs et autres personnels de l’Université ?


L’université française est une institution qui connaît de profondes mutations depuis plusieurs décennies. La France est entrée, comme d’autres pays de l’Union Européenne (UE), dans le processus de Bologne à partir des années 2000 puis a connu l’instauration de la LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) à partir de 2007. Les mouvements d’internationalisation et de démocratisation des formations universitaires posent question. Le processus de professionnalisation des études universitaires interroge la place traditionnelle qu’occupait la recherche par rapport à l’enseignement dans la production de savoirs académiques au service des contenus des cours et dans la formation académique de futurs enseignants socialisés par la recherche. Sous une apparente rationalisation des procédures, l’université française rencontre une crise de sens dans un environnement qui change. Crise des missions des universitaires, crise des valeurs ? La professionnalisation contribue-t-elle à distendre les liens traditionnellement établis entre enseignement et recherche ? La valorisation de la recherche, la démultiplication des positions administratives suite à la complexification de l’offre universitaire, la prise en charge de la professionnalisation des étudiants (Dahan et Mangematin, 2010, p. 15) participent-elles à une crise de l’ « ethos académique » (Faure, Soulié et Millet, 2006) ?
Nous envisagerons le cas spécifique des enseignants-chercheurs, au prisme d’une réflexion sur les mutations qui caractérisent l’enseignement supérieur ces dernières années. En quoi ces changements transforment-ils spécifiquement leur rapport au métier et leur identité professionnelle ? Quelle est l’incidence sur la construction de leur développement professionnel et de leur identité de métier (Fave-Bonnet, 2002) ? Quelles conséquences sur le rapport aux étudiants, aux collègues, aux instances administratives ? Par exemple, les parcours des enseignants-chercheurs se modèlent-ils au gré des transformations du cadre et des conditions d’exercice professionnels ? Ces mutations professionnelles participent-elles réellement à augmenter le « travail invisible » la pression temporelle dénoncés (Losego, 2004), dans un contexte de compétitivité ? Ces mutations professionnelles, dans un contexte d’emballement de la concurrence n’accroissent-elles pas les risques psycho-sociaux et la souffrance au travail ? Comment les repérer, les prévenir ?


Atelier 2 : Comment repérer les confusions et dérives textuelles quand le religieux, le politique ou l’économique sortent de leurs domaines de pertinence. Quels impacts, éducatif, éthique, pédagogique et didactique, de ces débordements dans les pratiques et les situations ? Quels enjeux pour la recherche quand les disciplines et les sous- disciplines contributives sont confondues ou évacuées ?


Les communications présenteront des exemples de confusion de l’ordre des textes, avec l’extension de certains traits textuels (valeurs, notions, catégories), à d’autres domaines textuels de la culture. Exemples de l’extension abusive des catégories du religieux, de l’économique, du scientifique, du mythico-magique, à d’autres domaines de la culture.
Exemples de confusion dans les démarches tels que celles de l’enquête. Entre enquêtes scientifiques et journalistiques, amalgame dans les niveaux de robustesse de l’établissement de la preuve, dans les raisonnements (déduction, induction, abduction) et dans les finalités (décodage, élimination, vérités, modélisation, description, explication, conceptualisation, problématisation, complexification).
Quelles spécificités des disciplines contributives (philosophie, histoire, sciences humaines et sociales), dans les disciplines complexes comme les sciences de l’éducation, quelles évacuations, amalgames, articulations ?
Les communications pourront prendre des exemples dans les outils d’encadrement (textes de préconisations, manuels, guides...), dans les pratiques en classe ou ailleurs, dans la recherche. Quelles conséquences dans les identités des élèves, des enseignant(e)s, des chercheur(e)s, exposés à ces confusions des ordres textuels ? Elles mettront à jour les modèles explicites, implicites, voire cachés qui sont mobilisés. Elles envisageront des pistes pour sortir de ces confusions en pédagogie, didactique, éducation ou formation, mais aussi dans la recherche.


Atelier 3 : Analyse de discours et analyses textuelles, enjeux théoriques et méthodologiques des dimensions de la signifiance qui redonnent leur place aux visées pragmatiques et interlocutives ?


Comment et en quoi, les approches textuelles et discursives, en philosophie du langage et du texte, en sémantique textuelle, permettent et favorisent à nouveaux frais l’interprétation d’un texte. Quelles démarches et pratiques sont désormais possibles dans la constitution de corpus, dans l’accès au sens des textes ? Comment la recherche peut-elle percevoir et repérer, au-delà d’une simple analyse lexicale de contenu, les marques sémantiques, syntaxiques, pragmatiques, en littérature, en sciences humaines et sociales, en philosophie, selon la spécificité des textes et textualités de la culture ? Comment peut-elle repérer la place de l’auteur et la place faite à l’autre (comme alter et comme tiers) et à leur parole, à leur visée interlocutive à travers les marques langagières ? Quelle place est faite aux notions et aux démarches de l’analyse et de l’approche langagière, discursive, textuelle, conversationnelle, interlocutive ? A travers l’étude de quelques corpus de données langagières : exemples d’interactions langagières, de recueil d’entretiens collectifs ou individuels, comment montrer l’impact méthodologique pour le recueil, la transcription et l’analyse de données langagières en sciences humaines et sociales ? Comment se co-construisent les identités et les significations dans les interactions langagières ? En quoi les approches textuelles linguistiques et philosophiques ont elles ouvert de nouvelles possibilités tant pour la recherche que pour l’observation et l’évaluation des situations et des pratiques professionnelles ?


Atelier 4 : Quelle place pour les utilisateurs et les textes dans les environnements numériques de travail ?


Avec les technologies numériques, l’accès au plein texte et au corpus est enfin devenue possible, ce qui d’une part, pose la question de la place à accorder aux métadonnées (mots-clés) en matière de représentation de connaissances et ce qui engage d’autre part, un nouveau rapport à l’empirique en matière de constitution des corpus et de méthodes d’analyses des données textuelles. En effet considérant que l’interprétation d’un texte se construit, tant par rapport au corpus au sein duquel il est plongé et dont il reçoit les déterminations propres, que par rapport à la lignée de réécriture (le genre) dans laquelle il s’inscrit, cet atelier s’intéressera tant à la question de la constitution des corpus (démarche déontologique d’attestation des données textuelles et démarche comparatiste en leur sein) qu’à celle de leur interprétation humaine, singulière et dialogique.


Comment aborder ou reprendre le projet de construction de « parcours interprétatif des médias » ? L’éducation aux contenus médiatiques, du primaire au lycée, est prioritairement axée sur la formulation d’avertissements et de critiques à l’intention des apprenants. Comment aller plus loin et œuvrer à la mise en place d’une « formation à l’interprétation numérique, critique et citoyenne » ? Ne serait-il pas bienvenu d’étendre le champ de ces critiques à l’observation systématique de ce que le numérique ne cesse de re-produire, de répéter, d’imiter, de copier (des contenus encyclopédiques, des écrans, des graphismes, etc.) et ce qu’il prolonge et développe (avec la géolocalisation, le téléchargement de fichiers, la création d’évènements, le chat, le commerce, le partage de fichiers, etc. etc.) ? En se démultipliant, les dispositifs ne font pas que transférer les contenus, ils répliquent et promeuvent les modalités d’accès à des pratiques, les maîtrises technologiques et, ce faisant, ils rendent visibles les modalités de leur acquisition. Comment poursuivre l’exploration du mimétisme, dans ses atouts comme ses dérives, en tant qu’il est constitutif du numérique afin de mettre en lumière sa place déterminante dans les apprentissages ? Cette dimension reste encore à formuler, alors qu’elle est omniprésente dans les observations et les critiques actuelles, épistémologiques, didactiques, pédagogiques, etc. En quoi, une formation au comparatisme textuel (grâce à des corpus de référence) à des méthodes textométriques (qui font retour vers le texte versus méthodes d’extraction d’information) et enfin à des plates-formes centrées sur l’agir interprétatif d’un utilisateur sont-elles constitutives de ce qu’il convient désormais d’appeler une science des textes instrumentée.


Consignes pour proposer une communication

Un court texte présentant le projet, avec 3 ou 4 titres bibliographiques, devra être envoyé au comité scientifique. Les propositions devront indiquer :
1. La nature de la communication, présentation d’une recherche (préciser la discipline), d’une réflexion ou d’une expérimentation professionnelle.
2. L’un des 4 axes visés
3. Nom, prénom, fonction/statut, laboratoire et institution d’attache du ou des auteur(s).
Les propositions de communication n’excèderont pas 5000 signes (espaces compris), devront être rédigées en français et devront parvenir au plus tard le 1er mars 2016, sous format texte (.doc ou .odt), aux 2 adresses :
claudie.bobineau@univ-rouen.fr & marie.louise.martinez@gmail.com
Les communications s’appuyant sur des pratiques, des expériences concrètes, et leurs analyses
seront privilégiées.
Les avis du comité scientifique seront transmis aux auteurs le 31 mars 2016.


Le résumé final de la communication devra être transmis le 20 avril 2016.
Les résumés des communications seront publiés sur le site du colloque et certaines communications dans un numéro thématique de la revue Questions vives-Recherches en éducation de l’Université d’Aix-Marseille et d’autres dans un ouvrage de la collection Penser les valeurs en éducation et en formation aux PURH (Presses Universitaires de Rouen et du Havre, en 2017).


Bibliographie indicative :

Anthropologie du symbolique et du sacré :


Durkheim, É. (1930, 1998) De la division du travail social. Paris, PUF.
Durkheim, É. (1968) Les formes élémentaires de la vie religieuse. Paris, PUF
Durkheim, É. (1975) Textes, 2, religion, morale, anomie. Paris, éditions de minuit
Gauchet, M. (1985) Le désenchantement du monde. Paris, Gallimard
Gauchet, M. (2002) La démocratie contre elle-même. Paris, Gallimard
Gauchet, M. (2005) La condition politique. Paris, Gallimard
Girard, R. (1961) Mensonge romantique et vérité romanesque. Paris, Grasset.
Girard, R. (1972) La violence et le sacré. Paris, Grasset.
Girard, R. (1976) Critique dans un souterrain. Paris, l'Age d'Homme.
Girard, R. (1978) Des choses cachées depuis la fondation du monde. Paris, Grasset.
Girard, R. (1982) Le bouc émissaire. Paris, Grasset.
Girard, R. (1985) La route antique des hommes pervers. Paris, Grasset.
Girard, R. (2004) Les origines de la culture. Paris, Desclée de Brower
Girard, R. (2007) Achever Clausewitz. Paris, Carnetsnord
Mauss, M. (1968) Œuvres ; 1 Les fonctions sociales du sacré. Paris, Ed. de Minuit
Mauss, M. (1969) Œuvres ; 2 Représentations collectives et diversité des civilisations. Paris, éditions de minuit
Mauss, M. (1969) Œuvres ; 3 Cohésion sociale et divisions de la sociologie. Paris, éditions de minuit
Tarot, C. (1999). De Durkheim à Mauss L’invention du symbolique. Paris, Editions la découverte/M.A.U.S.S.
Tarot, C. (2008). Le symbolique et le sacré. Editions la découverte/M.A.U.S.S.


Philosophie systèmes symboliques, langage, textes, éducation :


Cassirer, E. (1972) La philosophie des formes symboliques. 1. Le langage. Paris, Editions de Minuit Cassirer, E. (1972). La philosophie des formes symboliques. 2. La pensée mythique. Paris, Les éditions de minuit
Cassirer, E (1991) La logique des sciences de la culture. Paris, Cerf
Cassirer, E (1997). Trois essais sur le symbolique. Paris, Cerf
Cassirer, E (1993). Le mythe de l’état. Paris, Galimard
Fabre, M. & Gohier, C. dir. (2015) Les valeurs éducatives au risque du néolibéralisme. Rouen : PURH collection : Penser les valeurs en éducation et en formation
Jacques, F. (1979) Dialogiques, Recherches logiques sur le dialogue, Paris, PUF.
Jacques, F. (1982) Différence et subjectivité. Paris, Aubier.
Jacques, F. (1985) L'espace logique de l'interlocution. Paris, PUF.
Jacques, F. (1987) "De la signifiance", in Revue de métaphysique et de morale, avril-juin
Jacques. (1988) "Trois stratégies interactionnelles : conversations, négociation, dialogue.", in Échanges sur la conversation, sous la dir. de Cosnier J. Gélas N. Kerbrat-Orecchioni C. Paris ; éd. du CNRS,
Jacques, F. (2000) Ecrits anthropologiques. Paris, L'Harmattan
Jacques, F. (2002). De la textualité, pour une textologie générale et comparée. Paris, ed. Jean Maisonneuve Jacques, F. (2007). L’arbre du texte et ses possibles, Problèmes et controverses. Paris, Vrin
Jacques, F. (2014). Entre nous soit dit. Paris, Les dialogues des petits Platons
Martinez, M-L. (1997). Vers la réduction de la violence à l’école. Contribution à l’étude de quelques concepts pour une anthropologie relationnelle de la personne en philosophie de l‘éducation. Lille, Presses Universitaires du Septentrion.
Martinez, M-L (1999) "L’intégration du tiers personnel, une valeur au-dessus de tout soupçon pour l’éducation", in Les valeurs au risque de l’école, Sylvie Solere-Queval, coord. Lille : Presses Universitaires du Septentrion. pp. 159-171
Martinez, ML. (1999) "Car le texte donne forme à la personne" in La Nouvelle Revue de l'AIS, N °5
Martinez, M.-L. dir. (2003). L’émergence de la personne. Eduquer, accompagner. Paris, L’Harmattan. Collection Crise et anthropologie de la relation.
Martinez, M-L. coord. (2004, 2005) ; Approche anthropologique en éducation et en formation ; Revue TREMA de l’IUFM de Montpellier , 2 numéros, N° 23 et 24
Martinez, M-L. (2005) Le débat comme espace interlocutif d’identification des textes et des personnes Article publié dans le N° 24 de la Revue TREMA (IUFM de Montpellier)
Martinez, M-L et Biagioli, N (2005) "Harry Potter : de la crise des différences à la différenciation des identités, des personnes et des disciplines". TREMA N° 24 ; pp. 127-145
Martinez, M-L (2006) « Contribuer aujourd'hui au processus d’identification de l’enfant comme sujet et élève » actes du colloque de la FNAREN Identité et filiation, se repérer pour apprendre ; CRDP Académie de Nice ; pp. 129-151
Martinez, ML et Chamboredon, MC. (2011) "Approche anthropologique de la co-construction d'identités citoyennes : débats réglés sur le développement durable comme question socialement vive, dans la formation d'adultes" in Simoneaux L., &Legardez A, dir. Q S V et durabilité, ed. Educagri pp.
Martinez, M-L. et Poydenot, F. (2009) "Finalités, valeurs et identités, pour fonder une éducation écocitoyenne" ; in dossier N°8 "Ethique et éducation à l’environnement, Education Relative à l’Environnement" : de la revue Regards, Recherches, Réflexions UQUAM, Canada ; pp. 57-75. Martinez, M.-L., (2011). Approche anthropologique des enjeux et des moyens de la construction éco-citoyenne en éducation; in Mustière, Ph et Fabre, M. (2011) Jules Verne Science, technique et société, de quoi sommes-nous responsables ? Coiffard ed., pp. 397- 406
Martinez, M.-L., (2013) Canevas didactique pour l’étude d’une catastrophe peu naturelle ; Quand Verne dévoile l’utopie technico-scientifique et ses conséquences destructrices. ; in Mustière Ph et Fabre M. (2013) Jules Verne Science, crises et utopies, Coiffard ed. pp. 439- 447
Martinez, M.-L., (2009) "L'interpellation dans la classe entre indifférenciation et identification du sujet et de la personne "; Revue en ligne Corela (Cognition, Représentation, Langages) du Cercle Linguistique du Centre et de l'Ouest. site internet de l'Université de Tours 4-
Martinez M-L. (2014), « Penser l’EDD, enjeux critiques et épistémologiques ; l'écocitoyenneté comme finalité et comme identité »; in Lange J-M dir. L’éducation au développement durable : appuis et obstacles à sa généralisation hors et dans l’Ecole. In Penser l’éducation hors-série, pp. 131-151
Martinez M-L. (2015). « Désordre ou différenciation des ordres de valeur : la confusion hyper- libérale au risque de l’éducation » in Fabre, M. & Gohier, C. dir. Les valeurs éducatives au risque du néo-libéralisme. Rouen : PURH ; pp. 135-154
Martinez, M.-L. (2015b). Harry Potter et la crise mimétique. Dans Biagioli & al. Harry Potter la crise dans le miroir (pp. 114-127). Ed électron : Université de Nice Sophia-Antipolis.
Morris, Ch. W. (1964) Signification and Signifiance, Cambridge (Mass.), MIT Press,
Searle, John R. ; (1972) Les actes de discours ; trad. fr. Hermann
Ricoeur, P. (1986). Du texte à l'action, Essais d'herméneutique, II. Seuil
Ricoeur P., (1988) « L’identité narrative », Esprit, n°7-8, p. 295-314.
Terraz, T. (2014). Quand le messager devient message. Fondements philosophiques, intérêts, situation actuelle et en devenir d’une éthique enseignante vertuiste dirigée vers l’altruisme dans l’enseignement des valeurs morales républicaines à l’école. (Mémoire de master 2 recherche en sciences de l’éducation, M.-L. Martinez, dir.). Université de Rouen. En ligne : http://civiic.univ-rouen.fr/?q=content/mémoires-master- recherche
Terraz, T. (2015). L’être du soi de la personne comme non-en-soi. Une radicale ontologie de la relation et ses implications éthiques/épistémologiques à partir de Paul Ricoeur et Francis Jacques. (Mémoire de master 2 recherche en philosophie, N. Depraz, dir.) Université de Rouen.
Trouvé, A. (2013). « Les compétences dans les enquêtes PISA ». Texte disponible sur le site de la Société francophone de philosophie de l'éducation (SOFPHIED), www.sofphied.fr/
Trouvé, A. (2012). « La crise de l’éducation et ses nouveaux avatars », Recherches en éducation, 14, pp.82-98.
Trouvé, A. (2015) « L'enquête PISA, un simple outil de comparaison et d'évaluation ? » in Fabre, M. & Gohier, C. dir. (2015) Les valeurs éducatives au risque du néolibéralisme. Rouen : PURH : pp. 13- 27
Wittgenstein, L. (1961) ; Les investigations philosophiques ; Gallimard


Sciences humaines et sociales : identité et travail


Clot, Y. (1999). La fonction psychologique du travail, Paris, P.U.F.,
Desjours C., Veil C., Wisner A., (1985). Psychopathologie du travail. Entreprise Moderne d'Édition Hirigoyen, M.F. (1998). Le harcèlement moral, la violence perçue au quotidien. Syros.
Tap P. (dir.) (1986). Identité individuelle et personnalisation.- Toulouse : Privat
Tap P. (1986). Identités collectives et changements sociaux.- Toulouse : Privat
Dubar C. (1992). Formes identitaires et socialisation professionnelle, Revue française de sociologie, XXXIII, n° 4, oct.-déc. (1992), pp. 505-529.
Dubar C. (1991). La socialisation : construction des identités sociales et professionnelles.- Paris : Armand Colin,
Sennet, R. (2000). Le travail sans qualités ; Albin Michel
Lhuilier, D. (2006). Cliniques du travail ; ERES
Lhuillier, D, Barros, V. A, & Araujo, J.N.G (2013). « La psychosociologie du travail : perspectives internationales » in Nouvelle Revue de Psychosociologie, 15, 2013
Giust-Desprairies, F. ; Lhuillier, D. & Litim, M. (2002) Risques psychosociaux, une nouvelle catégorie sociale ? in Nouvelle Revue de Psychosociologie, 10, 2011
Sainsaulieu R. (1996) L'identité et les relations de travail, Education permanente, n° 128, 1996-3, pp. 187-206.
Kaddouri M. (2000), « Retour réflexif sur les dynamiques identitaires », in Enseignant-formateur : la construction de l'identité professionnelle, ouvrage collectif coordonné par Christiane GOHIER et Christian ALIN, L'Harmattan


Sciences de l’éducation et de la formation :


Annoot, E. & Piot, Th. (2013). Enseignants-chercheurs et culture du résultat : entre approche institutionnelle et analyse des attitudes des enseignants-chercheurs. Revue Education et formation, Université de Mons (Belgique), (e.298-03), 59 -70.
Annoot, E. (2012). La réussite à l’université : du tutorat au plan licence. Bruxelles : éditions De Boeck. Lange, Jean.-Marc (2014). Éducation au développement durable : intérêts et limites d’un usage scolaire des investigations multiréférentielles d’enjeux, dans Michel Fabre, Hélène Hagège et Christian Reynaud "Les éducations à ... et le développement de la pensée critique", Education et socialisation, Les cahiers du CERFEE, 36, consultable à http://edso.revues.org/872
Millet, C. (2013). L’activité des chercheur-e-s universitaires : redéfinition des normes ou transformation des valeurs ?, actes du congrès international AREF 2013, Actualité de la Recherche en Éducation et en Formation, Montpellier, 27-30 Août.


Sciences du langage et de la communication


Delamotte, Eric, Liquète Vincent, Frau-Meigs Divina (2014). La translittératie ou la convergence des cultures de l'information : supports, contextes et modalités. Spirale, 53, 145-156.
Denimal, A. (2011). ''Les valeurs d'ouverture à l'Autre dans les manuels de français libanais : un traitement paradoxal''. Dans : Valeurs, représentations et stéréotypes dans les manuels scolaires de la Méditerranée, Tréma n°35-36, IUFM de l'académie de Montpellier, p.37-52.
Denimal, A., M. Joshi et G. Roux (2011). Actes du colloque jeunes chercheurs "Langues, sujets, enseignements et apprentissages : enjeux épistémologiques et idéologiques". Dans : Travaux de didactique du français langue étrangère n°63, Presses universitaires de la Méditerranée. 228 pages. ISBN : 978-2-84269-934-5
Denimal, A. (2013). Perspectives pour une didactique de l'interculturation : mises en discours de la relation intersociétale dans les manuels de français langue étrangère et seconde (Grèce, Liban, Maroc). Thèse de doctorat, Université Paul Valéry-Montpellier III.
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Comité d’organisation
Emmanuelle Annoot (PU, CIVIIC, Université de Rouen)
Claudie Bobineau (IGE, CIVIIC, Université de Rouen)
Eric Delamotte (PU, GRHIS, Université de Rouen)
Amandine Denimal (MCF, DYSOLA, Université de Rouen)
Maryvonne Holzem (MCF, DYSOLA, Université de Rouen)
Jean-Marc Lange (PU, CIVIIC, Université de Rouen)
Marie-Louise Martinez (PU, CIVIIC, Université de Rouen)
Charlyne Millet (Docteure, ATER, IDEES-Le Havre, Université du Havre) Ana-Isabel Ribera Ruiz de Vergara, (MCF, ERIAC, Université de Rouen) Cesar Ruiz Pisano (Doctorant, ERIAC, Université de Rouen)
Tommy Terraz (Doctorant, CIVIIC, Université de Rouen) José Vicente Lozano (PU, ERIAC, Université de Rouen)
Comité scientifique international :
Nilda Alves (UERJ, Brésil)
Emmanuelle Annoot (CIVIIC, Université de Rouen)
Miriam Aparicio (CONICET et Université Nationale de Cuyo, Argentine)
Inès Barbosa de Oliveira (UERJ, Brésil)
Léonore Bazinek (ERIAC, Université de Rouen)
Loïc Chalmel (LISEC, Université de Haute Alsace)
Amandine Denimal (DYSOLA, Université de Rouen)
Eric Delamotte, (GRHIS, Université de Rouen)
Natalie Depraz (ERIAC, Université de Rouen)
Daiana Dula, (IDEES, Université du Havre)
Michel Fabre (CREN, Université de Nantes)
Emmanuel Faye (ERIAC, Université de Rouen)
Béatrice Galinon-Ménélec (IDEES, Université du Havre)
Bruno Garnier (LISA, Université de Corse Pascal Paoli)
Christiane Gohier (CRIFPE, Université du Québec à Montréal)
Maryvonne Holzem (DYSOLA, Université de Rouen)
France Jutras (Université de Sherbrooke)
Caroline Ladage (ADEF, Université d’Aix-Marseille)
Jean-Marc Lange (CIVIIC, Université de Rouen)
José Vicente Lozano (ERIAC, Université de Rouen)
Marie-Louise Martinez (CIVIIC, Université de Rouen)
Dominique Ottavi (CIRCEFT, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) André Pachod (LISEC, Université de Strasbourg)
André Robert (ECP, Université de Lyon 2)
Elena Theodoropoulou (Université d’Egée, Grèce)
Alain Trouvé (CIVIIC, Université de Rouen)
Georges Stamelos (Université de Patras, Grèce)
Henri Vieille-Grosjean (LISEC, Université de Strasbourg)
Marc Weisser (LISEC, Université de Haute Alsace)
Richard Wittorski (CIVIIC, Université de Rouen)