La pensée critique chez les étudiants finissants au baccalauréat en enseignement de l'éducation physique et à la santé

  • Mardi 8 mai 2012 à 11 h 30
  • Palais des Congrès, Montréal

Conférencière/Conférencier

Photo de Robert Forges

Forges, Robert

    Après une maîtrise portant sur les représentations des enseignant(e)s sur la réforme éducative et sur le concept de compétences, Bobby est actuellement doctorant en Sciences de l'Activité Physique , ses intérêts de recherche portent sur la formation des enseignant(e)s. Sa recherche doctorale vise à mieux comprendre le concept de pensée critique, sa place au sein de la formation universitaire des enseignant(e)s en ÉPS et son évaluation.

Description

    Le mouvement actuel de professionnalisation de l’enseignement nous conduit à repenser la place de la pensée critique (PC), dont la définition ne fait pas consensus dans la formation universitaire. Au Québec, ce virage se traduit par différents moyens dont la rédaction de rapport synthèse après chaque stage. Ces éléments visent à développer une PC chez les étudiants en enseignement. Mais la formation dispensée dans les universités québécoises atteint-elle son objectif? Les résultats présentés ici sont issus d’une recherche qualitative doctorale menée auprès de neuf étudiants finissants en enseignement de l’ÉPS à l’UdeM qui ont fourni leurs rapports synthèse issus des quatre stages. L’analyse des consignes de rédaction et des textes réflexifs des étudiants a été conduite à l’aide du modèle développemental d’une PC de Daniel et al. (2005) qui repose sur les quatre modes de pensée (logique, métacognitive, responsable et créative) et leur développement épistémologique (égocentrisme, relativisme et intersubjectivité). Les résultats montrent une différence entre le degré de réflexivité souhaité à travers les consignes et celui exprimé dans les textes des stagiaires. Ce qui révèle l’importance de la forme des consignes de rédaction et suggère une révision de ces dernières.