Mieux connaître le cerveau peut-il vraiment nous aider à mieux enseigner?

  • Jeudi 27 février 2014 de 13 h à 14 h 30
  • Université du Québec à Montréal, salle N-7050

Conférencière/Conférencier

Photo de Steve Masson

Masson, Steve

Steve Masson est professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM et directeur du Laboratoire de recherche en neuroéducation (LRN). À l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, il étudie les mécanismes cérébraux liés aux apprentissages scolaires et à l'enseignement. Il s'intéresse particulièrement aux effets de l'apprentissage et de l'enseignement des sciences sur le cerveau et au rôle de l'inhibition dans les apprentissages difficiles. En plus d'être directeur en chef de la revue Neuroeducation, il est responsable des cours de neuroéducation offerts à l'UQAM et président de l’Association pour la recherche en neuroéducation, un organisme ayant pour mission le développement et la diffusion de la recherche en neuroéducation. En 2013, il a reçu le prix Pat Clifford pour la recherche en éducation en début de carrière pour ses travaux combinant les neurosciences et l'éducation.

 

 

Description

Il n’y a pas si longtemps, la pertinence de s’intéresser au fonctionnement du cerveau en éducation était plutôt limitée. Cependant, au cours des dernières années, grâce notamment au développement des techniques d’imagerie cérébrale, trois grandes découvertes sont venues renforcer la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation. Ces découvertes appuient l’hypothèse selon laquelle certains apprentissages scolaires sont significativement influencés par l’architecture cérébrale des apprenants et que, conséquemment, mieux connaître le cerveau des élèves pourrait nous donner des indices pour mieux enseigner. Lors de cette présentation, nous discuterons de ces trois découvertes et de leurs retombées possibles sur la recherche en éducation, l’enseignement et le constructivisme.